Nous voilà au bilan de cette nouvelle aventure, de 13 jours, pour parcourir 1 000 km, en vélo. Elle fut magique en de nombreux points.




Mais débutons par les premiers coups de pédales (à assistance électrique) en partance de chez moi. À contrario de mon départ à pied, ce fut simple. J’y ai même pris plaisir. Rouler sur des routes que je connais, c’était très chouette. De nouvelles sensations, peu d’appréhension et surtout beaucoup de plaisir à découvrir cette nouvelle itinérance.



J’ai été accueillie, sur l’Indre à vélo par un « j’aimerai bien être à la place de la selle ». Très légèrement interloquée, je réponds naïvement « pardon ?! » (bon d’accord, on entendait le, j’ai entendu, tu veux répéter ?!?). À quoi il n’a eu de bon sens que de rétorquer « joli votre vélo ». « Je préfère ouai ! », un peu dingue ce mec ! Voilà que je porte un cuissard et que je me fais embêter en moins de 50 bornes.
C’est un non-évènement, mais c’est ainsi dans la vie de toutes les femmes prenant la liberté de simplement mettre un short. Alors s’il vous plaît messieurs (et mesdames), rien n’est jamais trop court. Respectez l’autre et basta !





Bon sinon, l’Indre à vélo et ses 250 km sont très agréable ! Un gravel n’est pas du luxe vu la qualité des chemins (par moment), mais c’est très agréable comme itinéraire. Un peu de dénivelé et de mignons petits villages.





Grâce à ce dernier, j’ai pu rejoindre, à Bréhemont, la Loire à vélo quittée à Saumur, avec Tancrède. Je fais donc quelques 60 km sur des chemins déjà empruntés (mais c’était coooooool) et je repasse par le passage troglodyte (avant Saumur). J’en profite pour visiter l’abbaye de Fontevraud qui est un véritable chef d’œuvre ! Autant d’un point de vue architectural que dans son évolution au cours des siècles. Véritable lieu de culte, elle devient une prison avant de devenir l’écrin de la scène artistique contemporaine ! BRA-VO !





Je cesse mes digressions.
Passée Saumur, je suis en 1 étape et demi à Nantes, où je me vautre en beauté, un dimanche midi. Je me relève, claudiquante et continue à pédaler pour rejoindre le canal de Nantes à Brest ! Et là ! Le kiffffffe ! Pédaler sur un chemin de halage le long du canal de l’Oust. Je suis tout de même contente d’avoir collé une compresse et du strap sur mes plaies histoire d’éviter que la poussière ne s’invite.






Point positif du e-bike, je n’ai pas de courbature.
Point méga positif du cuissard (le short rembourré, dégueu), je n’ai pas mal aux fesses. PRIMORDIAL !





Revenons sur ce très chouette canal. C’est trop chou ! Mais surtout, je rentre en Bretagne ! Qu’est-ce que j’aime cette région !
Le Canal de Nantes à Brest me réserve quelques 390 kilomètres le long de l’eau, découvrant oiseaux et écluses. Je me régale. Sans compter qu’il passe par Carhaix, où je m’arrête au festival des vieilles charrues pour y être bénévole (au pied levé).





Un paquet de concerts plus tard, de nombreuses heures à faire des burgers et très peu d’heures de sommeil en rab ; me revoilà sur mon vélo pour rejoindre Brest par le canal (ou presque).





Ce dernier ne va pas jusqu’à destination, il s’arrête à Chateaulin. Ensuite, un peu de dénivelé m’y attend pour rallier la gare TVG me ramenant à Paris.




Et voilà ! Une aventure qui est passée bien trop vite. Mais qui me permet de me souvenir à quel point j’aime l’itinérance seule. Et ça, c’est rassurant 😁



Le point dodo évidemment :
07.07.2022 – Camping des rives de l’Indre à Châtillon-sur-Indre,
08.07.2022 – Camping de l’isole verte à Montsoreau,
09.07.2022 – Camping éco-Loire à St-Florent-le-vieil,
10.07.2022 – Camping du château à Blain,
11.07.2022 – Camping municipal du val D’oust de Rohan,
12.07.2022 – Camping municipal de Huelgoat,
13.07.2022 – Camping municipal de Huelgoat,
14.07.2022 – Chez l’habitant à Carhaix,
15.07.2022 – Chez l’habitant à Carhaix,
16.07.2022 – Chez l’habitant à Carhaix,
17.07.2022 – Chez l’habitant à Carhaix,
18.07.2022 – Camping municipal du Faou.

Superbe aventure ! Comme quoi, quand on ne rumine pas et qu’on tente autre chose, ça marche ! Je pensais pouvoir marcher plus haut (le Mercantour), j’ai marché moins haut (l’Auvergne) et ça a très bien fonctionné aussi ! L’important, c’est le kiffe et là tu en donnes tous les ingrédients !
Bons chemins pour la suite !
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Merci beaucoup 😊 ce n’est pas toujours simple, mais c’est ressourçant de réussir à se réinventer en permanence.
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Magnifiques photos pour une super aventure (une de plus!) Les châteaux, les églises, la nature… Tout est doux et beau. Merci de partager pour ceux qui ne peuvent vivre ces randonnées hors normes !!!
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