353 km parcourus. Retrouvailles avec Chloé. Lille. Première pause. Le soleil arrive. Toujours de chouettes rencontres. De jolis paysages. Découverte des terrils et des frites belges. Plus de bivouac. Beaucoup moins de douche. Les sensations reviennent.
Suite aux retrouvailles avec Jérôme pour une journée de rando, très pluvieuse, en fin de semaine dernière ; je rejoins mon amie de toujours à Lille.


C’est très particulier d’entrer et de sortir, à pied, d’une grosse ville. Mais c’est savoureux de rejoindre Chloé à la force de mes jambes. Un chouette day off en perspective pour ce lundi férié. Si on y ajoute la victoire du LOSC, j’avoue que le retour à la réalité a été violent, mais pas désagréable.



Je suis le GR 121B, le 121 puis le 122. Ces tracés me font faire plein de détours, mais je découvre de petites merveilles, c’est donc avec plaisir que j’enchaîne les kilomètres. Qui plus est, le soleil est revenu c’est donc du agréable de randonner dans ces conditions. Il faut bien avouer que c’est chouette de se laisser porter par le balisage. Sans pour autant s’y enfermer. C’est là le juste milieu qu’il faut trouver.



Je n’ai, dès à présent, plus d’obligations associatives avant Metz. Mes journées ne sont donc ponctuées que par mon envie d’avancer. Et c’est ça la liberté. Qui plus est, j’ai récupéré un pantalon de pluie. Je suis donc parée à toutes les situations.



Les douleurs ne se sont pas toutes évaporées, mais elles sont moins présentes. Plus exactement, je les gère un peu mieux.
Je n’ai pas encore repris mon rythme de marche d’avant, mais je sens qu’il n’est plus très loin. Le souci vient du poids du sac, il est encore trop lourd ! Mais si j’ai bien compris une chose, c’est qu’il ne sert à rien de se précipiter. Donc je me laisse encore quelques kilomètres avant de faire du tri.



La question qui ressort ces premiers jours de marche, c’est : « Vous le faites pour une cause ? Une association ? ». Doit-on toujours trouver une excuse pour prendre du temps ? Pour renouer avec un rythme bien plus naturel ? Faut-il être un étendard pour entreprendre un tel périple ?



Bien évidemment, j’ai des convictions, que je partage au gré de mes rencontres. Objectivement, je porte l’envie que tout un chacun puisse se sentir apte de partir sur de telles aventures… d’autant plus les femmes. Mais est-ce ma motivation première ? Dois-je trouver quelque chose de plus grand que moi pour tenir mon objectif (aussi dur cela peut être) ?



Ce cheminement est une aventure même dans les questionnements.
En attendant de trouver les réponses, je vagabonde le long de terrils, de canaux, de forêts et de routes pavées. Je ne sais pas vous, mais je suis enchantée par ces découvertes.



L’accent du Nord n’est jamais très loin. Au détour d’un Perrier en terrasse, d’une pause au soleil ou d’un repas autour de frites. Qu’ils sont accueillants.
Qu’il est bon d’avoir coupé avec la vie de tous les jours. Plus les kilomètres passent et plus je me sens de nouveau moi. Parfois doutant, en générale fatiguée en fin de journée ; mais heureuse de sillonner ce beau pays.



Comment se fait-il que je me laisse happer par la vie lorsque je rentre ? En voilà une question fondamentale.
Le petit point dodo :
24.05.21 – Lille : chez Chloé,
25.05.21 – Louvil : chez Cath et Guillaume,
26.05.21 – Aux alentours de Moncheaux : bivouac,
27.05.21 – Aux alentours d’Hasnon : bivouac,
28.05.21 – Peruwelz : chez François, Aline, Chloé, Emy et Tom,
29.05.21 – Aux alentours de Sebourg : bivouac,
30.05.21 – Aux alentours de Maroilles : bivouac.
Félicitations déjà à toi pour ce début de périple…nous t’attendons demain pour un bon petit repas et une bonne nuit 🌃 Belle expérience qui donne vraiment envie
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Chouette chouette chouette 🥳
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