Et voilà, nous attaquons officiellement la seconde moitié de notre confinement néo-zélandais.
Sport, balades, vidéo call, courses, cuisine et cours en ligne rythment mes journées. Sans oublier les conférences de presse quotidiennes de la première ministre néo-zélandaise et du ministre de la santé (à 13h).

Ils nous tiennent en haleine quant à la sortie potentielle du confinement. À quoi ressemblera-t-elle et qu’est ce qui nous attend pour les prochaines semaines voir mois…
Le premier uppercut tombe lorsque nous découvrons la vie potentielle sous le niveau 3. Nous sommes actuellement en niveau 4 (confinement total). Pour résumer, c’est très clairement la même chose.
Puis nous découvrons que le 21 avril l’ambassade française organise son dernier vol de rapatriement ensuite nous sommes bloqués en Nouvelle-Zélande pour un temps indéterminé.
Afin de riposter à cela, nous commençons à chercher du travail, mais en vain. 10% des néo-zélandais sont au chômage, ils sont donc prioritaires. L’économie touristique du pays est au point mort donc le travail est rare. Et l’hiver pointe le bout de son nez donc les fermes recrutent de moins en moins.
Sans oublier que d’ici quelques jours, nous n’aurons plus de logement, notre location arrivant à sa fin d’ici une semaine…
Bon, il faut faire face à la situation et prendre une décision. C’est dur, il faut bien l’avouer, mais nous nous inscrivons sur la liste de rapatriement pour le vol du 21 avril. Sans grand espoir d’être pour autant acceptés…. Mais le y sommes ! Et tout se précipite.
En quelques jours, il faut donc, vendre le van, trouver un moyen d’aller jusqu’à l’aéroport, prévenir nos familles puis rentrer jusqu’à chez nous une fois en France…
Et surtout, il faut faire le deuil. Il faut accepter de mettre de côté ces rêves qui nous motivaient. Il faut oublier le TE ARAROA pour quelques mois voir années. Et accepter de rebondir ; encore et toujours. Ce n’est pas aisé, je dois bien l’avouer, mais pas aussi insurmontable que je pouvais l’imaginer. Je ne sais pas quand la Nouvelle-Zélande rouvrira ses frontières, mais je préfère la quitter en ayant hâte d’y revenir plutôt qu’en la détestant d’avoir déçu toutes mes espérances.
Je pars donc, le cœur plutôt léger (qui plus est, nous apprenons que le confinement est prolongé en Nouvelle-Zélande). La tête pleine de souvenirs et une envie d’autant plus grande de rebondir et de découvrir notre chère planète.
Le 21 avril, nous prenons donc l’avion pour Paris de Christchurch. Nous faisons deux escales de 1h30 ; une à Perth et une à Doha. Pendant celles-ci, nous devons attendre dans l’avion. Ce qui fait un total de 28h dans l’avion sans en sortir. Arrivés à Paris, direction le Berry. Deux RER, deux trains et une voiture plus tard nous y sommes. Il nous aura donc fallu 40h pour rejoindre nos pénates. Mais c’est plutôt chouette d’y être.
Le confinement en France n’est pas exactement comme en Nouvelle-Zélande. Bien que devant nous munir d’une autorisation pour aller faire les courses, nous avons la possibilité de faire plein de choses dans notre maison. Nous sommes bien plus actifs et surtout nous passons notre temps dans notre jardin. Ça chance la donne du confinement mine de rien. Ne pas voir les journées et les semaines passer, c’est franchement un luxe. Je suis plutôt contente d’avoir pris la décision même si ce fut très compliqué de dire adieu au TE ARAROA.
Et surtout, restons positif. La vie nous ouvre les bras ; de nombreux chemins existent ne serait ce qu’en France. Je vais donc aller découvrir notre beau pays (une fois le confinement finit bien évidemment) avant de m’aventurer de l’autre côté de la planète.
C’est avec grand plaisir que j’ai suivi tes pérégrinations Jeanne! Maintenant une autre vie en Berry en attendant de nouvelles aventures. Bises
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Merci Jacques. Dès que la possibilité de bouger m’est redonnée, je file. J’ai de jolis projets en tête (et en France).
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Bonsoir Jeanne,
Ca y est la phase 1 de ce périple est maintenant terminée. Bravo pour tout ce que vous avez fait là-bas et merci de nous avoir fait partager toutes vos joies, vos émotions, et même vos déceptions. Je vous souhaite de repartir très vite pour ne pas laisser ce « chantier » non terminé.J’espère que la seconde période de confinement qui s’annonce à partir du 11mai sera moins restrictive et que nous pourrons très vitre reprendre nos chaussures de marche.
A bientôt
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Coucou José, j’espère aussi pouvoir re chausser rapidement mes chaussures. Mais en attendant, restons chez nous…
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