Bilan de la 3e semaine

Nous y sommes, le rythme est accepté nous sommes des vacanciers, en Working Holiday Visa, en Nouvelle-Zélande.

Après une petite balade au Pelorus Bridge histoire de se dégourdir les jambes, nous voilà à Blenheim. Nous décidons de nous diriger ensuite vers Nelson. Sur la route, un magnifique parc nous ouvre les bras : le Queen Charlotte national park. Mais je suis censée le faire sur le TA… Je me focalise donc sur un autre endroit de rêve : le Abel Tasman national park, non loin de Nelson.

Nelson est une ville très mignonne et elle protège en son sein le « centre de la Nouvelle-Zélande ». C’est une simple petite plaque en haut d’une colline mais, c’était très chouette de s’y rendre et la vue était cool.

Qui plus est, cette ville est un parfait petit coin pour se poser quelques jours histoire de faire la vidange d’Arnold, de profiter de la plage et de marcher les 60km du parc national Abel Tasman.

Tancrède doit toujours faire attention à son genou douloureux. Mais ce parc me tente tellement et c’est le moyen parfait d’essayer tente, autonomie en nourriture sur 3 jours etc…

Par chance, mon copain Toni n’est pas loin. Nous attaquons donc cette aventure tous les 2. Pas plus mal pour une première rando en terre néo-zélandaise.

C’est donc parti ! Enfin presque, car il faut réserver en ligne les campings où il est possible de dormir. Impossible, dans ce parc, de camper n’importe où… Et il y a 3 estuaires à traverser à marée basse. Il faut donc prendre en compte les marées. Ça « impose » de faire le parc en 3 jours, ce qui permet de prendre son temps, de profiter des vues, des plages et de faire des détours un peu partout. Une super expérience et ça permet de remettre le pied à l’étrier.

Jour 1 sur le Abel Tasman :

Que 15km à parcourir aujourd’hui et surtout il faut attendre 17h que la marée soit basse pour traverser le premier estuaire à quelques kilomètres de premier campsite réservé.

Nous attaquons donc à 11h du parking de Marahau.
Nous nous arrêtons sur une jolie plage pour pique niquer. Une mouette fait son dessert du sac de fruits secs que nous oublions de fermer ! Nous continuons d’apprendre…

De nombreux détours, des paysages de dingues, un chemin très praticable et plutôt plat… et nous voilà déjà à la bay d’Anchorage.


Il nous faut maintenant attendre une petite heure pour pouvoir traverser et rallier le campement pour la nuit. La plage est superbe, je me délecte donc de la vue.

Nous redécollons et traversons vers 17h. Je me coupe assez profondément le pied sur un coquillage, je sais maintenant qu’il faudra porter mes sandales lors des prochaines traversées. C’est le métier qui rentre.

Aller ! Premier essaie de la tente, elle se monte vite, facilement et bien ! Petit tour à la mer histoire de se laver… Puis essaie du gaz cooker ! Idem, c’est le top !!!! S’en est assez pour aujourd’hui ! Zouh, au lit !


Jour 2 sur le Abel Tasman :

Après un petit-déjeuner pas super frugal mais qui tiendra au corps jusqu’au déjeuner, nous nous attaquons aux 20km de la journée.

Moi qui pensais que ça serait plat, ce n’est pas vraiment le cas. Ça monte et ça descend pas mal. Pas de gros gros dénivelés, mais mine de rien ça use.
Les vues sont magnifiques cependant et le temps est au rendez-vous. Ciel bleu, mer azur, soleil… Bref le paradis.

Il faut de nouveau passer un estuaire, mais les horaires des marées ne nous laisseront pas la possibilité de le faire, donc nous prenons un chemin secondaire. Mais c’était quand même très chouette. Et nous passons de ponts en chemins et de plages en rivières… Que du bonheur, mais l’arrivée à 17h au campsite est salvatrice. Sans parler de la douche. Froide certes mais appréciable.

Et cette arrivée tôt, nous permet de voir le prochain estuaire à traverser pour le lendemain matin. Il est plus grand que les deux autres et il est nécessaire de le traverser vraiment à marée basse, car il n’y a pas d’itinéraire bis. Mais ça va le faire.
Deuxième dîner à base de noodle et de soupe. Cette fois ci, je les « noie » dans 500ml d’eau à chaque fois histoire d’avoir l’impression d’être full. Car on mange peu le midi donc le soir manger chaud et « beaucoup », c’est salvateur… C’est très chouette d’apprendre dans ces conditions.

Je me fais dévorer par les moustiques et les Sandfly aujourd’hui ! Idem, le métier qui rentre, je vais acheter du produit contre ces petites bêtes dès mon retour ! Mais j’ai tout de même profité de ce super couché de soleil se reflétant dans les nuages.

Jour 3 sur le Abel Tasman :

8h, tout est rangé et le petit dej est prit, car il faut traverser l’estuaire. Tout se passe au top. Et c’est rigolo de regarder les lignes de randonneurs traverser cet estuaire. Pour ma part, c’est sandales aux pieds que je m’y attaque, la blessure du premier jour m’a suffi pour ne pas oublier le principe de protection de ses petits petons !

C’est plutôt une petite journée, 17km de prévus. Et les jambes, les pieds et la tête vont bien ! Donc ça avance carrément bien. Les paysages de dingues se suivent ! Les plages aussi sans pour autant se ressembler !


À 12h, une très grande partie du chemin est faite. Petite pause pour le dej’ où nous mangeons bien (il nous reste pas mal de fruits secs donc c’est cool).

Petit détour par Séparation Point voir le phare et les otaries, trop mignonnes !!!!!!

À 15h arrivée au campsite. Petite « baignade » (jusqu’à la taille) car l’eau est gelée ! Et je prends le temps de faire des tests quant au montage de ma tente etc ! Je passerais mon tour à la douche froide aujourd’hui, je suis incapable de me réchauffer après mon petit tour dans l’océan ! Bleu mais froid !!!

Par contre, c’est déjà la fin ! Alors que les jambes et les pieds vont mieux, quel dommage…
Mais maintenant je sais qu’il faut tenir les 3 premiers jours, ce sont les plus durs ! J’avais oublié cela de St Jacques, je dois bien l’avouer.


Jour 4 sur le Abel Tasman :

Départ vers 9h tranquillement, il n’y a que 5km avant l’arrivée au Car Park donc je propose à Toni de faire un petit détour par Taupo Point. 5km de plus dans les rochers pour découvrir un endroit rempli de bonnes ondes Maori d’après la ranger de la veille !

Je garde la nourriture dans mon sac et le sac sur mon dos pour ces kilomètres en plus. La mouette du premier jour, les Weka tout au long des pauses et la faune nous entourant, nous ont fait prendre conscience qu’il ne fallait rien laisser dans son sac. Même emballé dans des sacs hermétiques et non-transparents. Ils sont malins ces oiseaux.

Vers 12h, la journée de marche est terminée et nous sommes sur le parking, attendant notre bus pour retourner au point de départ… Endroit où nous dévorerons une pizza délicieuse !

Le Abel Tasman n’est pas une boucle donc il faut réfléchir à comment rejoindre son moyen de transport déposé à une extrémité du parcours. Bus ou water taxi ? Pour nous ce sera bus, pour profiter de l’ensemble du trail sinon il fallait arrêter avant. Nous ne profiterons par contre, pas de la vue de notre trek par la mer…

Retour à la réalité, j’ai de nouveau internet après 3 jours coupée du monde ! Et c’était super chouette !!!!!
Mais maintenant je peux partager cette expérience et c’est cool aussi !

Après ces quelques jours d’autonomie, je sais que le soir et le matin mes « menus » fonctionnent. Par contre, le midi c’est moins convainquant pour le moment. Quelques fruits secs ne suffisent pas. Ou alors en beaucoup plus grandes quantités !
Par contre la tente est top, le duvet, le matelas et le réchaud sont au top !!!! Et l’autonomie du gaz est plutôt pas mal non plus. Que de bonnes nouvelles !

Et pas d’inquiétudes maman, même sur un chemin super balisé comme celui-ci, j’ai allumé mon GPS tous les jours !

Je retourne donc à Nelson motivée pour de nouvelles rando en terre néo-zélandaise ! Mais aussi pour trouver du travail, car on ne peut pas que « vacancer » si on veut profiter de l’expérience WORKING holiday visa !

À mon retour, je trouve (par chance) du travail pour Tancrède, donc nous faisons la route en ce dimanche 16 février jusqu’à Springfield où je dois le déposer lundi. Les paysages nous accompagnants sont encore une fois à couper le souffle ! Et Arnold tient le coup. Que l’aventure continue !!!

De mon côté, je cherche aussi un job, mais sans pour autant me presser, car il y a tant de choses à découvrir ici… Je sais, l’ambivalence entre mon envie de bosser, de marcher et de découvrir est toujours présente. Mais se presser ne me réussit pas, alors autant accepter et prendre le temps de voir venir les choses… La Nouvelle-Zélande a de belles choses à me faire vivre, j’en suis sure… Et j’ai le temps, alors autant le prendre et accepter les aléas de la vie.

Publié par Jeanne Fauquenot

Passionnée de patrimoine, d'art et d’espaces naturels ; je me suis mise en tête de découvrir, en marchant, ce pays merveilleux qu’est le France. Il m'est alors apparu qu'il m'était nécessaire de partager mes découvertes dans cet extraordinaire monde qui est le nôtre. J'espère que toutes mes aventures vous plairont.

2 commentaires sur « Bilan de la 3e semaine »

  1. Super Jeanne!!
    Quel de plaisir de te lire, quel plaisir de voir que “c’était chouette sans internet “!

    Ça me replonge dans mon épopée australienne avec des périodes de 5-6 jours sans connection au milieu de nulle part (mer/ désert) , se sentir libre et être en parfaite harmonie avec l’instant présent!

    Profitez de cette période à chaque instant comme le plus beau cadeau de la vie!
    Gros bisous à vous deux!

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